Deuxième jour , pour refaire le monde , demain , de l'humanitaire.
C'est l'ambition du premier Sommet humanitaire mondial, à Istanbul, avec près de 5200 participants de 177 pays.
Décidée par le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, cette réunion fait dialoguer ONG, agences onusiennes, États (65 représentés par leur chef d'État ou de gouvernement), entreprises et bailleurs de fonds.
Autant d'intervenants d'un secteur humanitaire dépassé et sous-financé, souvent tardif, évitant le pire, mais repartant trop tôt au chevet de la crise suivante, et ainsi de suite.
L'effort international est plus grand : environ 25 milliards de dollars par an (12 fois plus qu'en 2001) pour aider les 125 millions de personnes frappés par la guerre et les catastrophes naturelles – dont 60 millions de déplacés.
C'est beaucoup , 25 milliards mais ça reste insuffisant : c'est le dilemne que va tenter de résoudre ce sommet d'Istanbul / Constantinople.